Bienvenue dans la commune ecclésiastique de Saulcy
La commune ecclésiastique de Saulcy fait partie de l'Unité pastorale Franches-Montagnes
La commune ecclésiastique est une structure de droit public ecclésiastique reconnue par le canton du Jura est placée sous l’autorité de la Collectivité Ecclésiastique cantonale (CEC). Elle perçoit l’impôt ecclésiastique des personnes physiques, gère les bâtiments et les finances.
L'Assemblée de la commune ecclésiastique est l'autorité suprême, elle élit les membres du Conseil de la commune ecclésiastique qui exerce le pouvoir exécutif.
Le système dual fait collaborer, dans les cantons suisses, les communes ecclésiastiques avec les structures pastorales (paroisses canoniques, unités pastorales, espaces pastoraux).
L'église de Saulcy est dédiée St-Antoine de Padoue
Eglise de Saulcy
Située au cœur du village, l'église de Saulcy a été construite en 1820. Elle fut implantée à l’emplacement de l’ancienne chapelle datant de 1760. Après moins de deux ans de travaux, en date du 18 juin 1821, le vicaire général de l’époque autorisa l’abbé Jean-Pierre Delémont, 1er curé de Saulcy à bénir : « un nouvel ostensoir, la bannière et divers autres ornements nouveaux ».
Tous les paroissiens participèrent à l’érection de l’édifice, sous forme de corvées et de participation financière. Seuls les travaux spécialisés furent confiés à des artisans : Pierre-Joseph et Erard Blanchard, maîtres maçons d’Undervelier ont construit l’église et François Bourgnion, maître charpentier à Bassecourt et Gaspart Bourgnion, maître couvreur à Bassecourt pour la toiture et le dôme de la tour. Ce n’est qu’en 1871, soit 50 ans après sa construction, que l’église dédiée à St-Antoine de Padoue fut consacrée par Mgr Eugène Lachat. Dans l’autel principal, il déposa les reliques de St Laurent, Basile, Urs et Victor.
Les cloches : une date de la construction de l’église en 1820, dédiée à Marie, St-Antoine et St-Joseph et à l’abbé Delémont. La deuxième a très certainement été remplacée en 1863, dédiée à St-Antoine de Padoue. Un legs a permis l’installation d’une troisième cloche en 1942, dédiée à la Ste Trinité et à la Ste Vierge à qui nous demandons de nous préserver de la guerre. Ainsi, les 3 cloches donnent les trois premières notes du Te Deum et nous invitent à remercier Dieu de ses bienfaits. La grande horloge installée en 1903 fut électrifiée avec la sonnerie des cloches en 1950.
Les Vitraux : les vitres du bâtiment ont été remplacées par les vitraux actuels en 1889. Rénovés en 1969 par M. Rüschert de Bâle, ils représentent, à droite depuis le chœur : St-Antoine de Padoue, St-Joseph et St-Paul. A gauche : le sacré cœur de Jésus, Ste Anne et Marie, mère de Jésus et Ste Marie-Madeleine.
En 1895, le vieil harmonium fut remplacé par un orgue acheté vraisemblablement à la paroisse de Saignelégier.
L’église a été rénovée totalement une première fois de 1924 à 1926 et dotée d’un chauffage électrique en 1933 déjà. Le tabernacle actuel doté d’un vitrail date de 1938. Il est fixé dans une niche à la place de l’autel de St-Joseph. L’autel de l’autre côté représente une magnifique statue de la vierge à l’enfant en bois.
L'Eglise fut rénovée totalement en 1969 sous la direction de M. Casagrande, architecte. Le plafond est orné d’une peinture représentant la descente de la Croix avec dans les coins le symbole des quatre évangélistes. De chaque côté de la nef, le chemin de croix en bois sculpté est de S.Dermigny. De l’ancien autel, il ne subsiste qu’une étoile en marqueterie qui orne le plafond du chœur. Sur le mur incurvé, devant la sacristie, on voit une représentation (en statues) du calvaire.
En 2005, un des 2 tableaux datant de la fin du 18e siècle qui se trouvait dans la première chapelle représentant St-Antoine de Padoue d’Ignace Tavannes est réinstallé au fond de l’église près des fonds baptismaux.
La toiture de l’église avec son clocher de 25 m en forme du bulbe ont été rénovés en 2010.
En 2021, pour marquer le 200e, le conseil de paroisse a fait appel à Gérard Hulmann (enfant de Saulcy) compagnon forgeron pour remplacer l’ambon qui était un simple pupitre en bois et le support du cierge pascal désuet. Un ensemble tout en finesse et riche de symboles.
Sources : livre « Saulcy » histoire d’une communauté rurale jurassienne de Gilbert Lovis
Archives paroissiales
