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Les couleurs et vêtements liturgiques
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Les couleurs et vêtements liturgiques

Quelles sont leurs significations ?

Aux premiers siècles, plus les vêtements étaient sombres, plus ils étaient festifs et précieux. Des peintures et mosaïques nous montrent des papes et des prélats revêtus des chasubles pourpres. Dès le IXème siècle, la technique de coloration à base de pigments a été abandonnée au profit d’un procédé moins coûteux à base de sèves végétales. C’est seulement vers 1200 qu’un véritable canon des couleurs liturgiques a été élaboré. Il a pris un caractère obligatoire avec le Missel tridentin en 1570.

Le blanc / jaune / or est symbole d’innocence, de joie, de pureté, de lumière, de gloire et d’immortalité. Il est employé aux fêtes de Jésus-Christ (Noël, Pâques, Ascension), aux fêtes de la Vierge, de certains saints et de la Trinité. Notons que le bleu est porté dans certains lieux pour les fêtes mariales.

Le vert est la couleur de l’espérance, de la vie dans le règne végétal et de la vie de la grâce. Il est porté pendant le temps ordinaire.

Le rouge symbolise le sang des martyrs, l’amour ardent, la charité et le sacrifice. Il est employé pour les fêtes du Saint-Esprit, pour les apôtres, les martyrs, pour les fêtes de la Sainte Croix et de la Passion.

Le violet, symbole de pénitence, de tristesse et de mortification, est porté pendant l’Avent et le Carême. Depuis le Concile Vatican II, la couleur liturgique violette est également souvent portée aux funérailles à la place du noir.

Le noir est la couleur du deuil, de la mort et de la souffrance. Il peut être utilisé aux funérailles.

Le rose est utilisé le troisième dimanche de l’Avent (Gaudete) et le quatrième dimanche de Carême (Laetare) afin de rompre la pénitence en ces deux dimanches joyeux.

 

Abbé Antoine Dubosson

Paramentique - vêtements liturgiques

On appelle « parements » tous les textiles qui sont employés à des fins sacrées. En font partie les vêtements liturgiques, les garnitures d’autel et d’ambon, ainsi que tous les autres tissus destinés à un usage liturgique. Vers la fin du Moyen-Âge, les parements ont connu leur apogée en tant que chefs-d’œuvre de l’artisanat et de l’art religieux.

Les premiers temps du Christianisme ne connurent pas de vêtements liturgiques particuliers. Cependant, la conviction que les Saints Mystères devaient être célébrés en habits festifs s’impose très tôt. Avec la conversion de Constantin, le haut clergé est assimilé aux grands fonctionnaires impériaux et porte des insignes distinctifs comme l’étole, le manipule, le pallium et l’anneau. Le parement liturgique proprement dit n’apparaît qu’au Vème siècle lorsque l’antique costume des romains – la tunique et la toge – fit place au style vestimentaire des gallo-romains, avec leurs formes courtes, des braies et des blouses courtes. La conservation de la tenue festive des anciens romains fera apparaître petit à petit les ornements liturgiques.

Les vêtements ne peuvent pas être pensés en dehors de l’action liturgique. Ils n’ont pas pour but, contrairement aux tenues profanes, de mettre en valeur les personnes qui les portent, mais doivent être suffisamment neutres pour permettre à ces dernières de s’effacer devant le grand mystère qu’elles célèbrent. De ce fait les parements s’inscrivent dans une histoire et se trouvent liés à des cultures et des traditions diverses. Ils sont également un signe d’identité, révélant aux yeux des fidèles le statut et la fonction de ceux qui les portent.

Les deux rôles majeurs des parements sont les suivants : « Les vêtements liturgiques doivent être le signe de la fonction propre de chaque ministre. Il faut cependant que ces vêtements contribuent à la beauté de l’action liturgique ».

Présentation générale du Missel romain no 335

 

Abbé Antoine Dubosson