Jura Pastoral

CEC : les comptes 2020 impactés par la Covid

Assemblée de la Collectivité ecclésiastique cantonale (CEC)

Assemblée CEC juin 2021

Assemblée CEC juin 2021 Debout, Cédric Latscha, ouvre la séance

L’Assemblée de la Collectivité ecclésiastique cantonale catholique-romaine de la République et Canton du Jura (CEC), s’est réunie au soir du lundi 28 juin au Noirmont. Les membres de l’Assemblée ont approuvé à l’unanimité les comptes de l’exercice 2020. Ceux-ci affichent un excédent de charges d’un peu plus de 150'000 francs, alors que le budget prévoyait un excédent de produits d’autant. Ce déficit est essentiellement causé par des effets collatéraux de la pandémie, dont une diminution importante des rentrées fiscales des personnes morales.

Lundi soir, c’est au Noirmont qu’une quarantaine des soixante délégués de l’Assemblée de la CEC s’est retrouvée pour assister à la présentation des comptes de l’exercice 2020. « Votre Père ne vous a pas laissé entrer en tentation ? Celle de rester à la maison pour voir le match France-Suisse. Alors, merci d’être là », a lancé Cédric Latscha, président de l’Assemblée, pour ouvrir cette séance. Et si ce soir-là, le ciel était à l’orage aux Franches-Montagnes, l’atmosphère dans la Halle communale était nettement plus calme, règles de distance et d’hygiène obligent.

Assemblée CEC juin 2021 Pierre Frund au pupitre

Les comptes 2020

Après un prologue présenté par Raphaëlle Stegmann, présidente de Commission des finances, l’entrée en matière sur les comptes 2020 a été acceptée haut la main, comprenez à la majorité évidente. Puis, Pierre-André Schaffter, administrateur de la CEC et Pierre Frund, membre du Conseil en charge des finances, se sont succédé au pupitre pour présenter en détail, le compte de résultat et le bilan de l’exercice financier 2020. Clairement exposés, avec des précisions pour chaque point qui s’écartait du budget, ces comptes ont été acceptés par l’Assemblée sans la moindre discussion. L’exercice 2020 présente pourtant un excédent de charges d’un peu plus de 150'000 francs, alors que le budget prévoyait un excédent de produits de 160'000 francs. Evidemment, à l’automne 2019, au moment d’établir le prochain budget, personne ne pouvait imaginer qu’un virus viendrait tout « infecter ». Ainsi, dans son exposé, Pierre-André Schaffter a évoqué une diminution de près de 600'000 francs des rentrées fiscales des personnes morales prévues au budget. Il faut aussi noter que la CEC a déboursé 27'000 francs de matériel de protection (masques, désinfectant, et autres séparations en plexiglas) destiné aux paroisses, mouvements et autres services d’Eglise.

Au moment d’évoquer le bilan de cet exercice 2020, Pierre Frund a souligné que la Collectivité ecclésiastique dispose de réserves suffisantes pour faire face aux effets collatéraux de la pandémie : « Notre situation est saine. Les finances se portent bien et la CEC n’a pas la moindre dette ».

Pascal Tissier

Le mot du vicaire épiscopal

« Notre Eglise doit s’adapter aux besoins et aux attentes de nos contemporains »

Assemblée CEC juin 2021

En prologue à la partie statutaire de l’Assemblée, le message de l’abbé Jean Jacques Theurillat a évoqué l’assouplissement des mesures sanitaires : « Il fait beau, on a besoin de sortir et de se détendre, après tant de mois de contraintes. On espère que la vaccination et la chaleur mettront le virus sous cloche. On rêve que la pandémie soit derrière nous. Malheureusement, tel n’est pas le cas et nous allons vivre un deuxième été sous Covid. Mais, cette fois, nous savons que, ne prendre aucune précaution, peut mener à de graves conséquences ».

 

Pour le vicaire épiscopal, pas question de reprendre la vie comme avant, ou de rattraper le temps perdu : « Face à la crise du coronavirus, les responsables d’Eglise, qu’il s’agisse des responsables pastoraux ou des responsables des corporations de droit ecclésiastique, comme la CEC et les communes ecclésiastiques, continueront de travailler dans le cadre légal et sanitaire défini par la Confédération et le Canton du Jura. Nous avons cherché ensemble les meilleures réponses à donner, pastoralement et financièrement, pour faire face à cette crise inédite. Mais cet engagement indispensable ne doit pas remplacer durablement le travail d’adaptation de notre Eglise aux besoins et aux attentes de nos contemporains, tout en gardant bien évidemment le cœur essentiel du message de l’Evangile ».

 

L’abbé Jean Jacques Theurillat se veut optimiste, indépendamment de la situation sanitaire. Les changements et les processus mis en route depuis plusieurs années pour la vie de l’Église apportent leurs premiers fruits : « Ainsi, dès le 1er août, toute l’Ajoie et le Clos du Doubs formeront un Espace pastoral, avec une seule équipe pastorale en charge de tout le territoire. Dans le même temps, le fonctionnement du Service du cheminement de la foi (SCF) adoptera une nouvelle organisation et fonctionnera comme un service unifié, présent sur trois sites. En août encore, un nouveau Service de la pastorale des familles est créé pour la partie francophone du diocèse de Bâle ».

Agenda et messes

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