A l’heure où les médecines alternatives et le recours à l’ésotérisme se répandent assez largement dans notre région, il est prudent de s’arrêter un instant et de questionner ces pratiques qui peuvent représenter un danger pour le corps… et pour l’âme ! Cela s’apparente à cuisiner avec des épices inconnues et qui, pour certaines, seraient de véritables poisons.
Des thérapeutes s’installent ici et là avec de soi-disant pouvoirs, fluides et énergies. Ils agissent parfois sous couvert de « guides spirituels » ou d’« anges de lumière » en lien avec le « monde spirituel ».
Certaines personnes qui se sont perdues dans ces pratiques et qui se sont retrouvées comme piégées, constatent amèrement que la lumière annoncée n’était pas celle de Dieu. Fort heureusement, la miséricorde divine est toujours plus forte que ces illusions. Un chemin de conversion est sans cesse possible !
Nous vous proposons de mieux comprendre tout cela avec l’excellent reportage de KTO que vous pouvez visionner en cliquant sur le lien suivant : https://www.youtube.com/watch?v=dkOR6EKxmac&list=WL&index=11
L’équipe pastorale se tient naturellement à votre disposition afin de répondre à vos questions sur cet épineux sujet.
Nicolas Godat, diacre – Abbé Antoine Dubosson, curé
Sources :
« Dieu peut révéler l’avenir à ses prophètes ou à d’autres saints. Cependant l’attitude chrétienne juste consiste à s’en remettre avec confiance entre les mains de la Providence pour ce qui concerne le futur, et à abandonner toute curiosité malsaine à ce propos. L’imprévoyance peut constituer un manque de responsabilité » (Catéchisme de l’Eglise catholique § 2115).
« Toutes les formes de divination sont à rejeter : recours à Satan ou aux démons, évocation des morts ou autres pratiques supposées à tort « dévoiler » l’avenir (cf. Dt 18,10-12 et Jr 29,8). La consultation des horoscopes, l’astrologie, la chiromancie, l’interprétation des présages et des sorts, les phénomènes de voyance, le recours aux médiums recèlent une volonté de puissance sur le temps, sur l’histoire et finalement sur les hommes en même temps qu’un désir de se concilier les puissances cachées. Elles sont en contradiction avec l’honneur et le respect, mêlé de crainte aimante, que nous devons à Dieu seul » (Catéchisme de l’Eglise catholique § 2116).
« Toutes les pratiques de magie ou de sorcellerie par lesquelles on prétend domestiquer les puissances occultes pour les mettre à son service et obtenir un pouvoir surnaturel sur le prochain, – fût-ce pour lui procurer la santé –, sont gravement contraires à la vertu de religion. Ces pratiques sont plus condamnables encore quand elles s’accompagnent d’une intention de nuire à autrui ou qu’elles recourent ou non à l’intervention des démons. Le port des amulettes est lui aussi répréhensible. Le spiritisme implique souvent des pratiques divinatoires ou magiques. Aussi l’Église avertit-elle les fidèles de s’en garder. Le recours aux médecines dites traditionnelles ne légitime ni l’invocation des puissances mauvaises, ni l’exploitation de la crédulité d’autrui » (Catéchisme de l’Eglise catholique § 2117).