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Einsiedeln

Einsiedeln

Histoire

L’abbaye d’Einsiedeln, située dans le canton de Schwytz en Suisse, est l’un des plus importants monastères bénédictins d’Europe et un grand lieu de pèlerinage marial.

Vers 835, un moine ermite nommé Meinrad (originaire du monastère de Reichenau) se retire dans la forêt d’Einsiedeln pour vivre dans la solitude et la prière. Il est tué en 861 par deux brigands ; on le vénère ensuite comme saint Meinrad. Une petite chapelle est construite sur le lieu de son ermitage.

En 934, des moines bénédictins venus de Reichenau fondent un monastère sur ce site, sous la direction de saint Benoît de Nursie comme modèle spirituel.
La légende raconte que la chapelle des anges (la chapelle intérieure du sanctuaire) aurait été consacrée miraculeusement par le Christ lui-même en 948.

L’abbaye devient rapidement un centre spirituel et culturel majeur du Saint-Empire romain germanique.
Elle possède des écoles, des scriptoriums, et exerce une grande influence religieuse dans la région alpine.
Le pèlerinage à Notre-Dame des Ermites (la Vierge noire d’Einsiedeln) attire des foules dès le Moyen Âge.

L’abbaye subit plusieurs incendies (notamment en 940, 1029 et 1465). Elle est reconstruite à chaque fois, notamment aux XVIIe et XVIIIe siècles, dans le style baroque, donnant l’aspect monumental actuel.
L’église actuelle, chef-d’œuvre du baroque suisse, est achevée en 1735.

Aujourd’hui encore, l’abbaye abrite une communauté bénédictine active.
C’est un haut lieu de pèlerinage marial (environ 800 000 pèlerins par an), notamment pour la Vierge noire d’Einsiedeln. Elle joue aussi un rôle dans la formation, l’enseignement et la musique sacrée (le célèbre chœur monastique).

En résumé, fondée sur le lieu de l’ermitage de saint Meinrad au Xe siècle, l’abbaye d’Einsiedeln est un centre bénédictin majeur et un lieu de pèlerinage à la Vierge noire. Détruite et reconstruite plusieurs fois, elle demeure aujourd’hui un symbole de la foi, de la culture et de la tradition monastique en Suisse.

Site de l'Abbaye

La Vierge noire... Notre-Dame des Ermites

Dès 948 le pèlerinage se développe. Au fil des siècles, la statue prend une grande importance de dévotion. Des milliers de pèlerins visitent la Chapelle de la Grâce (où est la Vierge noire) chaque année.

La statue est en bois et son visage et ses mains auraient été initialement peints. La fumée des cierges aurait contribué à son «noircissement».

Le sanctuaire s’inscrit dans une tradition d’ermitage (réclusion, prière, solitude) et la statue marque non seulement une dévotion mariale mais aussi un lien avec ce patrimoine d’ermites. Le culte marial autour de cette Vierge noire combine les éléments de pèlerinage, de miracle, de dévotion populaire et d’iconographie spécifique.

Pendant la Révolution française et les invasions napoléoniennes, la statue fut mise en sécurité : en 1798, deux jours avant que les troupes françaises n’occupent Einsiedeln, la statue est évacuée.

Elle a survécu à des incendies, conquêtes, destructions, ce qui a renforcé sa réputation miraculeuse et la vénération qui lui est rendue.

Le Jura pastoral aux Ermites-Histoire

Le 13 juin 1888, 1’000 pèlerins du Jura pastoral embarquèrent dans un train à vapeur spécial pour se rendre au « 1er pèlerinage du Jura catholique » à Einsiedeln. 17 wagons au départ de Delémont et un 18ème accroché au passage à Laufon conduisirent les fidèles auprès de Notre-Dame sous la direction de l’abbé Challet, curé d’Epauvillers.

18 prêtres accompagnaient alors les pèlerins qui avaient droit à des prédications en chaire – d’une durée minimum d’une heure – notamment de Mgr Chèvre, doyen de St-Ursanne. Ce premier pèlerinage fut résumé ainsi : « une croisade du XIXème siècle » !

Les choses ont bien évolué depuis. Les prédicateurs ne prêchent plus en chaire pendant une heure et les pèlerinages ne sont plus forcément une croisade du XXIème siècle, mais une chose demeure : la joie des pèlerins de se retrouver et de chanter les merveilles de Dieu.

Au fil des années, le nombre de pèlerins s’est réduit à l’instar de la durée du pèlerinage. La moyenne d’âge des participants, quant à elle, a fortement augmenté. Sociologiquement, il manque une génération, celle des grands-parents qui vivaient le pèlerinage avec leurs petits-enfants. Globalement, cette génération ne participe plus aux pèlerinages, aux activités paroissiales ou autres célébrations. Le nombre des pèlerins continue donc de décroître depuis bien des années et la relève ne se fait pas.

En 2018, le pèlerinage jurassien a soufflé sa 130ème bougie en présence de S.E.Mgr Joseph de Metz-Noblat, évêque de Langres. L’année suivante, Monsieur le chanoine Antoine Salina, de l’abbaye de St-Maurice, a invité quelque 80 pèlerins – dont une dizaine de jeunes – à « s’engager avec Marie à la suite du Christ : les jeunes, la foi, le discernement et les vocations ». Le 11 juillet 2019 vers 14h, les trois autocars transportant les pèlerins jurassiens ont quitté Einsiedeln après trois jours de moments forts de foi et de convivialité.

En mars 2020, la pandémie de Coronavirus s’est invitée dans le monde et a contraint l’équipe de direction du pèlerinage à annuler deux éditions consécutives du pèlerinage. Après deux ans d’interruption, l’équipe de direction s’est réunie pour envisager l’avenir. Dans les discussions, il est apparu que, tôt ou tard, le pèlerinage allait mourir ; la question était quand ? Il faut se rendre à l’évidence : la Covid-19 est venue précipiter sa fin.

Aujourd'hui-Journée des couples jubilaires et jubilés d'ordination ou de voeux religieux

Dès 2022, le pèlerinage à Notre-Dame des Ermites a lieu le 1er mercredi du mois de juillet. La messe de l’après-midi est spécialement dédiée à la fête des couples jubilaires ainsi qu’aux jubilés d’ordination ou de voeux religieux. Bonne nouvelle, le nombre de pèlerins grandit chaque année. Si vous avez un anniversaire important de mariage (par ex. 20, 25, 50 ou 60 ans…), d’ordination ou de voeux religieux, vous pouvez vous annoncer auprès de l’abbé Antoine Dubosson.

Un déplacement en car est prévu. Départ le matin depuis le Jura, repas de midi, retour après la célébration.