Jura Pastoral

La fête des sacristains dans les médias régionaux

RFJ - 21 août 2016

Les sacristains ne chôment pas

On pourrait croire les sacristains en voie de disparition et pourtant c’est tout le contraire qui se produit. Leur association, au niveau du Jura et du Jura bernois, a fêté dimanche ses 60 ans aux Enfers. Ils sont une centaine de membres. Ce chiffre a constamment augmenté au fil des années, alors que les églises ont tendance à se vider de leurs fidèles. Le président de l’Association des sacristains du Jura parle d’un paradoxe. Gilles Berdat explique que les croyants cherchent d’autres moyens de pratiquer leur foi, plutôt que de suivre uniquement les traditionnelles messes.

Un avenir radieux pour les sacristains
Depuis une vingtaine d’années, les Eglises s’ouvrent davantage, selon Gilles Berdat. Le président explique que d’autres confessions occupent également ces édifices religieux. Certains lieux accueillent aussi des concerts. Le sacristain offre alors ses services au niveau technique. Enfin, cet employé d’église doit désormais travailler avec plusieurs prêtres. Gilles Berdat précise que « beaucoup de gens passent dans nos églises, plus qu’avant, pour plein d’activités ». /ncp

Le Quotidien jurassien - 22 août 2016

Les sacristains en fête aux Enfers

Lqj photo sacristains Photo MB
  • Les 60 ans de l’association des sacristains du Jura pastoral ont été célébrés hier.
  • Plus de 80 membres se sont donné rendez-vous aux Enfers pour une journée placée sous le signe de l’amitié, du soleil et du partage.
  • Une cérémonie à l’église de Montfaucon a précédé la fête.

 

Les sacristains du Jura pastoral ont fêté les 60 ans de leur association hier. Cette dernière avait été créée en 1956 à la demande de l’évêque du diocèse de Bâle de l’époque, gr M Von Streng. La constitution de cette association avait pour but d’harmoniser les paroisses de toute la Suisse. De même, elle permettait une formation des sacristains au respect des règles religieuses notamment.

Au service de la communauté
Marie-Claire Mathys, responsable de l’organisation de cet anniversaire et sacristine de la paroisse de Montfaucon, détaille le travail. « Pour être sacristain, l’important est d’aimer le contact avec les gens et d’être très disponible. Pour chaque messe, il faut être 30 minutes en avance afin de préparer l’autel, les hosties, les habits du prêtre, l’étole en fonction de la liturgie. Il faut aussi allumer les bougies, faire sonner les cloches, avant, pendant et après la célébration. » Les sacristains doivent aussi se rendre à l’église pour faire sonner les cloches lors de décès. « Si c’est un enfant, une femme ou un homme, les cloches ne sonnent pas de la même manière », précise-telle.

Lors d’autres événements à l’église, les sacristains sont également sur place. « Pour les enterrements, les baptêmes et les mariages, nous avons des préparations différentes à effectuer. »

De même, ils se mettent à disposition de l’unité pastorale pour relayer les informations, que ce soit par l’affichage, par la mise à disposition de feuilles dominicales ou encore de mémento. « J’y consacre beaucoup de temps, mais je reçois aussi beaucoup, par le contact avec les gens », conclut-elle.

Plutôt une amicale
Le président de l’association Gilles Berdat considère ce regroupement de sacristains « comme une amicale plus qu’une association. Nous n’avons pas vraiment d’obligations. Par contre, nous partageons, durant nos rencontres, les problèmes auxquels nous sommes confrontés. De même, nous échangeons sur le fonctionnement de l’Église. »

Les retrouvailles de l’association sont régulières. « En plus de l’assemblée générale, nous nous retrouvons une année pour une promenade, la suivante pour un pique-nique ou encore un souper », relève Marie-Claire Mathys. Tous les 4 à 5 ans, ils organisent également un voyage d’une semaine environ. « L’année dernière, nous étions une septantaine à partir à Rome et visiter le Vatican », se rappelle-t-elle.

Gilles Berdat précise encore que la fête s’est déroulée aux Franches-Montagnes non seulement car Marie-Claire Mathys s’est proposée pour l’organisation, mais aussi parce qu’il faut partager les activités de l’association. « Nous sommes plus nombreux de la vallée de Delémont et de l’Ajoie. Mais il faut aussi faire coucou à nos amis des Franches-Montagnes », plaisante-t-il.

À l’heure de l’apéro, tous se retrouvaient avec grande joie. Denis Farine et Joseph Métille, musiciens régionaux, étaient également présents pour assurer l’animation de l’après-midi.

Marie Boillat

Le Franc-Montagnard - 23 août 2016

Quand Les Enfers sont pavés de bonnes intentions

Scan LFM photo Photo cta

A l’occasion du 60e anniversaire de leur association, les sacristains du Jura pastoral se sont retrouvés aux Enfers dimanche. Une journée placée sous le signe de la prière et de l’amitié, qui ne s’était plus déroulée sur sol taignon depuis quelques années.

« Nous faisons une sortie par année, mais ça ne s’est plus fait aux Franches-Montagnes depuis un bout de temps. Pour cet anniversaire, nous avions à cœur d’y revenir. De par son dynamisme, Marie-Claire Mathys, sacristine de la paroisse de Montfaucon-Les Enfers, était la personne toute trouvée pour nous organiser ce rendez-vous» confie le président de l’association Gilles Berdat.

L’association des sacristains compte quelque 90 membres, preuve que ces derniers ne sont pas une denrée rare, malgré l’engagement et la disponibilité que requiert la fonction.

Un rôle primordial
Le sacristain est en effet en charge de toute l’intendance de l’église. Son premier devoir est de préparer l’office (offrandes, bougies, fleurs, vêtements du prêtre etc.) mais selon les paroisses, il joue également le rôle de concierge ou encore d’agent d’entretien. Son temps de travail varie ainsi en fonction des offices réguliers, mais aussi des mariages ou des enterrements. « Au fil du temps, la fonction du sacristain est devenue plus complexe » explique Gille Berdat, « l’Eglise a évolué et s’est diversifiée. Œcuménique, elle ouvre ses portes à d’autres où se fait encore l’hôte de concerts ou d’expositions. Cette nouvelle pluridisciplinarité et cette notion de service élargie mettent le sacristain à contribution ».
Exit l’image du gardien des lieux un peu bourru. Le sacristain se doit d’être disponible certes, mais ouvert et accueillant. « L’église est à tout le monde et pour ma part, cette fonction m’occasionne une richesse de rencontres qui récompense cet engagement » déclare l’organisatrice de la journée. Journée placée sous le signe du soleil et organisée avec brio.

Le plaisir des retrouvailles
Après l’office célébré à Montfaucon en présence du vicaire épiscopal Jean Jacques Theurillat et d’un vieil ami de l’association, le chanoine Jacques Œuvray, les sacristains ont pris la direction des Enfers pour les agapes. L’après-midi s’est poursuivi au rythme des mélodies reprises par l’orchestre du jour composé de Denis Farine et Joseph Métille, sur lesquelles se sont effectués quelques pas de danse.

Pour reprendre les termes du discours d’accueil d’Antoine Seuret, vice-maire de la commune « Le Jura a la particularité de permettre aux gens de passer du Paradis aux Enfers en passant par le Péché ! » Un chemin que les sacristains du Jura pastoral ont emprunté gaiement, à la faveur de la fête. Le plaisir du partage et de la rencontre, plus qu’évident, les a renvoyés aussitôt au paradis. (cta)

 

Légende photo: Le vicaire épiscopal Jean Jacques Theurillat a rendu hommage aux neuf sacristains francs-montagnards et leurs homologues du Jura pastoral qui se sont retrouvés aux Enfers le temps d'une journée organisée pour célébrer les 60 ans de leur association.

 

 

Agenda et messes

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