Jura Pastoral

Mgr Gmür: «Le Conseil fédéral a oublié les Eglises»

Mgr Felix Gmür Mgr Felix Gmür regrette que les communautés religieuses n'aient pas été prises en compte par le Conseil fédéral | © Ueli Abt

Mgr Felix Gmür, évêque de Bâle, se dit déçu par le plan d’assouplissement du confinement, présenté le 16 avril 2020 par le Conseil fédéral, qui n’autorise pour l’instant pas les offices religieux. La Conférence des évêques suisses (CES) veut élaborer son propre dispositif de sécurisation.

Sylvia Stam, kath.ch/traduction: Raphaël Zbinden

«Malheureusement, le Conseil fédéral a oublié les Eglises avec leurs plus de cinq millions de membres», regrette Mgr Felix Gmür, président de la CES, dans le journal Schweiz am Wochenende du 18 avril 2020. Pour l’évêque, les Eglises ne sont pourtant «pas des institutions de loisir, mais servent la société de nombreuses manières, en particulier pendant la crise du coronavirus, en assurant des soins pastoraux et des services d’aide et de soutien».

Le président de la CES part du principe que les offices religieux pourront à nouveau être célébrés «lorsque les commerces généraux rouvriront». Selon les dernières annonces du Conseil fédéral, cela devrait être au plus tôt le 11 mai. Mais le Conseil fédéral a indiqué que l’interdiction de réunion serait levée au plus tôt le 8 juin.

D’après une lettre de Markus Thürig, vicaire général de Bâle, aux agents pastoraux du diocèse, Mgr Gmür a soumis les préoccupations des communautés religieuses au Conseil fédéral. «Un dispositif de sécurisation sera élaboré avec la CES, souligne Markus Thürig. C’est une nécessité pour la célébration des services religieux publics».

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