Service de la pastorale des familles
Depuis le 1er août 2021, un nouveau service a vu le jour dans le Jura pastoral. Il veut favoriser l’épanouissement spirituel des couples et des familles, ainsi que des personnes blessées ou isolées. Il s’adresse donc à tous les types de familles.
Vous élevez seul·e vos enfants ? Vous êtes divorcé·e ou séparé·e ? Vous êtes célibataire ? Vous êtes remarié·e ? Vous avez un compagnon, une compagne et/ou des enfants ? Vous êtes un couple LGBT+ ? Vous êtes marié·e avec des enfants ? Vous êtes veuf·veuve? Vous êtes grands-parents ? Vous habitez le Jura bernois, Bienne, La Neuveville ou le Canton du Jura ? Ce service se met à votre disposition.
Nous ne pouvons rien faire si nous ne travaillons pas en réseau. Il est donc important d’entendre vos besoins, d’être à l’écoute de vos attentes, de prendre note de vos idées, intuitions, propositions pour offrir davantage d’entraide, de convivialité, de réflexion, d’échange, de liturgie, de pistes aux questions de sens.
Les différentes variantes de familles sont des œuvres de cristal qu’il faut construire, protéger et aimer, ce qui nécessite des soins quotidiens. Alors dialoguons pour bâtir une civilisation de la cohabitation.
Nous attendons votre téléphone ou votre courriel. N’hésitez pas ! Au plaisir de vous lire, de vous entendre ou même de vous rencontrer.
Pour le service, Philippe Charmillot, diacre
Bible : le départ !
Merci à toute l’équipe d’organisation, aux guides et aux intervenants de nous avoir offert des temps de qualité autour de cette œuvre d’art. Ce séjour du Livre restera une proposition marquante de l’année 2025 pour la région. Mais rien ne s’arrête puisque toute bible est le réceptacle de la Parole de Dieu, des mots par lesquels l’Invisible se trouve présent sur la terre. Des phrases qui sauvent et que les plus grands savants du Moyen Age s’appliquaient humblement à calligraphier sur des parchemins dans un exercice inséparable de la prière. La bible est donc un trésor car rien n’était trop beau à l’époque, pour envelopper la Parole divine. Mais sans la Passion et la Résurrection du Christ, tous les textes, aussi riches que soient les enluminures et émouvants les miracles, ne seraient qu'une compilation de beaux écrits tels qu'on peut en trouver dans la littérature ou dans les manuscrits anciens. La Passion et la Résurrection sont le cœur de la foi chrétienne, l’unique raison de l’écriture minutieuse et enluminée par une vingtaine de copistes durant trois ans pour réaliser cette bible de Moutier. Quand l’être humain s’élève vers Dieu, Dieu lui offre sa présence et sa Parole qui illumine la vie. Alors si celle du IXè siècle n’est plus ici, il en existe d’autres avec le même contenu qui peuvent continuer à nous offrir des pistes pour notre vie actuelle.
Philippe Charmillot Delémont
Les reliques
A propos de la vénération de reliques…
Le passage de la bible de Moutier-Grandval au Jura et la « Série de la semaine » dans le QJ ont remis les reliques de saints sur le devant de la scène. Mais ce sujet n’est pas seulement à traiter sous l’éclairage de l’anatomie et de l’histoire. Qu’en dit l’Eglise aujourd’hui ? Benoît XVI soulignait en 2005, que « l’Eglise n’oublie pas qu’il s’agit de pauvres ossements humains, mais qui appartenaient à des personnes visitées par la puissance transcendante de Dieu ». La plupart des églises conservent dans leur autel des restes des saints. Certains suscitent l’affluence, comme la chasse contenant les reliques de Ste Thérèse de Lisieux. Mais attention ! Vénérer n’est pas adorer. Les reliques apportent seulement un support matériel à la foi. Elles ne sont pas l’objet de la foi. L’Eglise prend soin de distinguer la vénération, un acte religieux adressé aux saints, de l’adoration, un culte rendu à Dieu seul. Le reliquaire n’est en aucun cas un ostensoir ou un tabernacle. Il est un relais de la prière vers le Père. Le plus important n’est donc pas tant la relique elle-même, ni le pouvoir de guérison que l’on a pu lui attribuer, mais bien la personne et la vie du saint, dans ce qu’il peut nous apprendre et nous apporter. Qu’a-t-il ou qu’a-t-elle à nous dire aujourd’hui ? Une autre explication est importante : notre foi a besoin de racines pour grandir. En nous remémorant les saints et saintes qui dans leur temps ont cherché à vivre au plus prêt de leurs convictions, nous revenons aux racines de notre foi. Nous nous inscrivons dans la continuité de ces milliards de personnes qui ont cru à la résurrection et ont reflété l’évangile dans leur vie quotidienne.
Philippe Charmillot, Delémont