Jura Pastoral

Chroniques de l'Abbé Jean-Marie Nusbaume

Clin Dieu N°14

Vous prendrez bien encore un petit clin Dieu pour la route des vacances ?
 
Il y a quelques années était organisée au Centre St-François pendant l’été une semaine, qui proposait différentes animations, appelée : 
« Vacances avec Dieu ».
 
En effet, si Dieu est avec nous à chaque instant, si je suis avec lui chaque jour de ma vie, alors il est évident que je vais prendre mes vacances avec Dieu.
 
Dans l’évangile de Marc, Jésus choisit les 12 pour être avec lui.
Etre baptisé, être disciple, c’est être choisi par le Christ pour être avec lui, pour vivre une amitié avec lui.Et que je sache, il n’y a pas de vacances dans l’amitié.
 
Alors chaque jour, y compris et peut-être encore davantage cet été, je vous invite à vivre concrètement cette amitié avec le Seigneur.
 
Par exemple:
  • tracer sur soi le signe de la croix au réveil et au moment de se coucher,
  • dire le Notre Père, le Je vous salue Marie en pensant à telle ou telle personne, tel ou tel événement, en marchant d’un endroit à un autre, 
  • en patientant dans sa voiture au feu rouge ou dans la file d’attente au magasin, en bronzant à la plage, en faisant des longueurs à la piscine, 
  • en marchant dans la forêt, en admirant la nature, en escaladant un sommet
  • lire chaque jour un chapitre de l’Evangile de st Matthieu – il nous accompagne cette année le dimanche – (sur le site www.aelf, vous trouvez la Bible en ligne) 
  • dire merci au Seigneur pour ses merveilles, chanter (par exemple l’Alléluia de Léonard Cohen repris par le groupe des prêtres : 
  • https://www.youtube.com/watch?v=mt2KGAmMPFk
  • participer à la messe dominicale. 
 
C’est LE RENDEZ-VOUS D’AMITIE PAR EXCELLENCE AVEC LE SEIGNEUR ET LA COMMUNAUTE
 
Et voici une histoire intitulée : La vérité sort de la bouche des enfants.
 
C’était à la messe avec les enfants. L’animatrice voulait leur faire dire qu’ils étaient aimés par leurs parents, leurs grands-parents,
leurs frères et sœurs, leurs copains, leurs amis.
Elle les interroge donc :
«  Dites-moi les enfants, qui est-ce qui vous aime ? »
D’un seul cœur, tous répondent : « Jésus ! »
L’animatrice du tac au tac : « Mais ne dites donc pas n’importe quoi ! »
 
Bel été et bonnes vacances à celles et ceux qui en ont.
 
Chanoine Jean-Marie Nusbaume
 
 

Clin Dieu N° 13

Faut-il se connaître pour se dire bonjour ?
Il y a quelque temps, en réponse à mon salut, une personne me dit : « Est-ce qu’on se connaît, puisque vous me dites bonjour ? »
 
Je lui ai répondu que non, mais que j’ai cette habitude de saluer les gens en ville. 
Sauf quand je suis distrait ou préoccupé, ce qui m’arrive parfois.
En effet, il m’a toujours semblé plus facile et plus sympathique de dire bonjour que de ne rien dire quand je croise quelqu’un ou de faire comme si l’autre n’existait pas.
Dire bonjour signifie pour moi que la présence de l’autre ne m’est pas indifférente, que nous sommes de la même famille humaine
et que nous nous voulons du bien en nous souhaitant un jour bon et heureux.
 
Dans la Bible, pour saluer quelqu’un, on utilise le mot « Shalom », qui signifie « Paix ». 
Au soir de Pâques, quand Jésus ressuscité retrouve ses disciples enfermés dans le Cénacle, 
il leur dit : « La paix soit avec vous ! »
 
Se saluer ainsi manifeste notre désir d’offrir ce qu’il y a de meilleur pour la relation : la paix. 
Car vivre dans la paix est le gage de vivre un bon jour.
Alors, faut-il se connaître pour se dire bonjour ?
Sûrement pas ! Mais se dire bonjour permet de se donner une chance de se connaître et de créer ou de faire grandir la relation.
 
Demain, 23 juin, c’est la fête de l’indépendance de notre Canton.
A chacune et à chacun, je souhaite donc la paix « Shalom » et un bon jour J.
 
Et voici une histoire intitulée : Les enfants ont des oreilles
Dis grand-père, tu me prêtes ta pipe ?
Le grand-père évidemment cède à la demande répétée de son petit-fils :
Oui, mais fais attention. Elle est fragile.
L’enfant prend la pipe et la brise en deux.
Le grand-père, fâché :
Mais qu’est-ce qui t’a pris ? Pourquoi tu as fait ça ?
C’est pour aider mes parents. Ils disent tout le temps ‘quand le grand-père aura cassé sa pipe, on sera riche.
 
Cordialement !
Chanoine Jean-Marie Nusbaume
 

Clin Dieu N°12

Dans un restaurant, le chef annonçait sur la carte des desserts : « vacherin glacé déstructuré à ma façon ».
 
Tout y était : la meringue, la glace, la crème, mais la présentation ne ressemblait pas au traditionnel vacherin découpé et servi en portion. 
Les ingrédients étaient assemblés ou construits dans une verrine un peu comme une sculpture.
C’était inhabituel et excellent.
Depuis quelque temps, il me semble que nos vies ressemblent un peu à ce vacherin déstructuré. 
Tout y est et cependant, c’est différent.
Par exemple, nous éprouvons toujours de l’affection pour nos proches, 
mais nous l’exprimons non plus en nous donnant la main ou en nous embrassant. 
Nous inventons des gestes ou nous reprenons ceux qui ont cours ailleurs, par exemple en Orient ou en Asie.
Il paraît même, selon un dernier sondage, que la majorité des Suisses seraient prêts à continuer à se saluer autrement qu’avant la pandémie.
 
Nos communautés vivent aussi une certaine déstructuration.
Les activités des groupes et conseils, les rassemblements sont suspendus, reportés ou alors vécus différemment.
A cause des règles sanitaires et de distance physique qu’il s’agit de respecter. 
 
Nous avons à apprendre à prier et à célébrer autrement ; pas ou peu de chants, des liturgies plus brèves, avec moins de monde… 
Mais du coup peut-être découvrons-nous avec plus de saveur l’eucharistie.
Peut-être prenons-nous également davantage de temps pour la prière à la maison de manière personnelle ou en couple, ou en famille.
 
Car, malgré toutes les déstructurations, Dieu demeure. Son amour pour chacune et chacun demeure. 
Jésus-Christ est le même hier, aujourd’hui, demain et toujours. Il est le roc sur lequel nous pouvons nous appuyer et bâtir notre vie, 
même si ce que nous construisons est parfois déstructuré.
 
Et voici une histoire intitulée : Un drôle de péché 
 
Les enfants allaient pour la première fois se confesser auprès de l’abbé.
Le premier lui dit : « J’ai jeté du bois à l’eau. »
Le prêtre lui explique que ce n’est peut-être pas un péché.
Un deuxième enfant avoue la même chose au prêtre : « J’ai jeté du bois à l’eau. » Puis un troisième et un quatrième.
L’abbé sort alors du confessionnal et s’adresse à tous : Qui parmi vous a jeté du bois à l’eau ? »
Tous lèvent la main. Sauf un.
Le prêtre l’interroge : « Et toi, tu n’as pas jeté du bois à l’eau ? »
Non. Dubois, c’est moi !
 
Cordialement !
 
Chanoine Jean-Marie Nusbaume
 

Clin Dieu N°11

Ce jeudi, c’est la Fête-Dieu.
Habituellement, après la messe a lieu la procession du Saint-Sacrement dans les rues.
Cette année, elle n’aura pas lieu… Et pour cause.
La procession manifeste que le Christ, réellement présent dans le pain de l’eucharistie, 
marche au milieu de son peuple et son peuple marche avec lui.
Elle rappelle la mission de l’Eglise et des baptisés : aller à la rencontre des femmes et des hommes d’aujourd’hui, pour témoigner de la présence et de l’amour de Dieu.
 
Elle signifie aussi que Dieu est présent au cœur du monde et en tout être humain.
Et si Dieu est présent en tout être humain, cela veut dire que dans toute rencontre, 
c’est Dieu qui rencontre Dieu.
 
Je trouve cela génial et bouleversant si on prend la mesure de la responsabilité confiée aux croyants.
 
Et voici une histoire intitulée « Vivre au crochet des parents »
 
« Chéri, dit la femme, j’ai honte de notre mode de vie. Mon père paie le loyer, 
mon frère nous envoie nourriture et argent pour les vêtements,
mon oncle paie l’eau et l’électricité et nos amis nous fournissent des billets de théâtre. 
Je ne me plains pas, vraiment, mais il semble qu’on peut faire mieux.
Bien sûr que nous le pouvons, dit le mari. J’ai pensé à ça moi aussi, récemment. 
Tu as un frère et deux oncles qui ne nous envoient pas un sou ! »
 
Belle Fête-Dieu. Cordialement !
 
Chanoine Jean-Marie Nusbaume
 

Clin Dieu N°10

Il y a en ville de Delémont une maison sur laquelle est apposée une plaque.
 
Sur celle-ci est écrit : « Ici le 17 avril 1891, il ne se passa strictement rien. »
Tout en souriant, je me disais que nous pourrions appliquer une plaque sur l’église St-Marcel et sur la chapelle St-Joseph et écrire :
« Ici le dimanche de la Pentecôte 31 mai 2020, il s’est passé quelque chose. »
 
En effet, la messe a de nouveau été célébrée avec la communauté rassemblée, du moins en partie.
Et ce fut un moment heureux et émouvant pour tous les participants, malgré les contraintes sanitaires et la distanciation imposées.
Nous avons porté la présence et la prière de tous ceux et celles qui n’étaient pas là physiquement.
 
Et j’avoue que je craignais l’affluence des participants, car, pour l’instant, la capacité d’accueil est limitée à 115 personnes à St-Marcel 
et 30 à St-Joseph pour les messes des Missions linguistiques.
Comme les disciples à la Pentecôte il y a 2000 ans, nous avons reçu l’Esprit-Saint. 
Il est venu sur nous dans nos églises, mais aussi dans nos maisons. 
Il est venu sur tous les peuples de la terre, sur tous ceux et celles qui ont accepté de l’accueillir. 
Il est venu pour que partout il se passe quelque chose grâce à Lui et avec nous.
Quelque chose : 
un souffle nouveau dans nos existences, nos relations, nos activités, nos engagements… 
un souffle nouveau pour la vie en famille,  pour la vie et la mission de l’Eglise et des communautés chrétiennes…
 
Et une petite histoire pour terminer :
Deux enfants discutent ensemble :
A la maison, vous faites la prière avant de manger ?
Non
Pourquoi ?
Mes parents savent cuisiner !
 
Peut-être vous demandez-vous où se situe la maison dont j’ai parlé au début. Elle se trouve route de Porrentruy.
 
Cordialement !
 
Chanoine Jean-Marie Nusbaume

Clin Dieu N°9

Dès la Pentecôte, dans notre Unité pastorale, nous célèbrerons à nouveau l’eucharistie dans les conditions strictes qui sont imposées.
 
Notre présence, notre prière à la messe seront au service de tous ceux et celles qui ne sont pas là physiquement, de tous les baptisés, de toute la famille humaine bien-aimée de Dieu.
 
Quelques-uns au service de tous. 
C’est d’ailleurs ainsi que vivent l’Eglise et les communautés chrétiennes.
Il y a ceux qui, en raison de l’ordination épiscopale, presbytérale ou diaconale permettent au Christ d’agir visiblement, de se donner à voir et à entendre. 
 
Il y a les baptisés qui reçoivent une mission de l’évêque pour accomplir différents ministères laïcs 
- assistant pastoral, animateur en paroisse, aumônier, etc…- ou qui reçoivent un appel particulier du Seigneur pour s’engager dans la vie religieuse ou consacrée.
Dans nos communautés, quelques-uns sont également au service de tous (conseils, chorales, catéchistes, lecteurs et lectrices, ministres de la communion, mouvements paroissiaux, secrétariat, sacristains, concierges, etc.).
 
Que l’Esprit de Pentecôte nous inspire, nous guide et nous anime, lui que nous pouvons prier avec toute l’Eglise :
 
« Viens Esprit-Saint, remplis le cœur de tes fidèles, 
allume en eux le feu de ton amour ».
 
Et voici une petite histoire intitulée : « La bague de fiançailles. »
 
« J’ai entendu dire que tu avais rompu avec Thomas ? Qu’est-ce qui s’est passé ?
Oh ! mes sentiments envers lui ont changé. C’est ça qui s’est passé.
Vas-tu lui retourner la bague de fiançailles ?
Oh non ! mes sentiments envers la bague n’ont pas changé.
 
A la joie de nous revoir. Bien cordialement.
 
Abbé Jean-Marie Nusbaume
 

Clin Dieu N°7

 
« Je prie, mais j’ai le sentiment que le bon Dieu ne m’écoute pas. » C’est ce que j’ai entendu ces temps. Et qui de nous n’a jamais eu la même impression après avoir prié ? 
 
Voilà qui mérite réflexion. Quel est le sens de la prière ? A quoi cela sert-il de prier ?
 
La prière chrétienne repose sur cette conviction de foi : Dieu veut notre vie et notre bonheur. Il nous donne sa Parole comme chemin.
 
La prière n’a donc pas pour but de faire pression sur Dieu ou de marchander avec Lui. Je te donne et en échange tu me donnes.
Si cela fonctionnait ainsi, cela voudrait dire que Dieu agirait « à la tête du client » ou selon l’humeur du moment.
Ce Dieu n’est pas le Dieu qui s’est révélé progressivement – à la mesure de la compréhension des croyants – dans l’Ancien Testament et surtout pas ce Père dont le Christ nous révèle 
le visage, lui qui « fait se lever son soleil sur les méchants comme sur les bons. » (Evangile de st Matthieu 5,45).
 
Dieu veut nous donner tout. Tout, c’est-à-dire lui-même. Et gratuitement.
 
Prier, c’est ouvrir à Dieu tous les espaces de notre vie et de nos relations pour qu’il puisse y mettre Sa présence.
 
Prier, c’est écouter la parole de Dieu et la mettre en pratique. C’est laisser le Seigneur agir en nous. Car il sait mieux que nous ce qui est bon pour nous.
 
Prier, c’est dire à Dieu « que « TA VOLONTE soit faite » et non pas « que ma volonté soit faite ».
 
Souvenez-vous de la prière de Jésus au moment d’entrer dans sa passion : 
« Père, non pas ce que je veux, mais ce que tu veux » (Evangile de st Matthieu 26,39).
 
Pour expliquer la prière, j’aime bien prendre l’exemple du soleil. Il brille dans le ciel. Ses rayons de lumière veulent entrer dans nos maisons. 
Si les portes, les fenêtres, les volets ou les stores sont fermés, la lumière déjà présente ne peut pas entrer.
Si j’ouvre un store, une fenêtre, puis 2, puis 3, alors progressivement la lumière entre et inonde toutes les pièces. Et cette lumière transforme l’intérieur.
 
Chaque fois que je prie, j’ouvre un espace à Dieu dans la maison de ma vie.
La prière n’est pas quelque chose à faire en plus ou à côté de mes activités. C’est ce qui permet de vivre autrement.
Et nous n’aurons jamais fini d’ouvrir notre existence à Dieu : c’est-à-dire nos joies, nos peines, nos soucis, nos doutes, nos amours, nos relations, notre travail, ce qui va et ce qui ne va pas, 
nos ruptures, nos échecs, notre mal, nos morts.
 
Dieu veut venir habiter en tout cela. Il n’y a rien qui puisse rebuter Dieu. Dieu peut tout entendre. Dieu veut être présent partout, surtout là où on pense qu’ll n’a pas sa place. 
Quelqu’un disait : « Il vaut mieux ‘engueuler’ Dieu que de ne plus lui parler, car au moins la relation continue. »
 
L’apôtre Paul écrivait avec insistance aux chrétiens de Thessalonique : « Priez sans relâche » (5,17). Car, osons le reconnaître : il nous faut beaucoup de temps pour que nous acceptions d’ouvrir toute notre vie à Celui qui frappe à nos portes afin de venir habiter chez nous, de faire en nous sa demeure.
 
Et quand nous ne savons pas comment prier ou si nous ne savons pas quoi dire dans notre prière, peut-être faut-il simplement faire silence devant Dieu, s’exposer à lui, comme on s’expose au soleil
pour recevoir sa lumière et sa chaleur. Ou alors tout simplement redire les mots de la prière de Jésus devenue la prière des chrétiens : « Notre Père qui es aux cieux ».
 
Beaux et heureux temps de prière à chacune et chacun.
 
Et voici une petite histoire intitulée : "Jean dit oui".
 
Jean était si taciturne que sa petite amie, après cinq ans de fréquentation, décida qu’il ne lui proposerait jamais le mariage si elle ne prenait pas l’initiative.
Un jour, alors qu’ils étaient assis tout seuls dans le jardin, elle lui dit : « Jean, marions-nous. Est-ce que tu veux bien qu’on se marie ? »
Long silence. Finalement, Jean répond : « Oui. »
Un autre long silence. Puis, n’y tenant plus, la fille dit : « Dis quelque chose, Jean. Pourquoi ne parles-tu pas ? »
« J’ai peur d’en avoir déjà trop dit ! »
 
Prenez bien soin de vous et des autres en ce temps de déconfinement et non de relâchement J !
 
Bien cordialement.
 
Abbé Jean-Marie Nusbaume
 

Clin Dieu N°6

10'000 pas dans la ville de Delémont. C’est ce que je fais chaque jour. C’est ce qui me donne l’occasion de rencontrer beaucoup de monde et d’échanger quelques mots, parfois plus. 
 
Nous partageons les soucis, les difficultés, les doutes, les questions, les espérances, la confiance, les attentes qui nous habitent ; mais également les manques,
en particulier ceux de ne plus nous rencontrer comme avant, de nous rassembler, de ne plus vivre la messe ; et aussi l’importance de la foi, de la prière, 
la chance de pouvoir participer aux messes transmises à la radio, à la TV à défaut de pouvoir se rassembler à l’église.
J’apprécie ces rencontres. En ce temps de pandémie, elles donnent tout son sens à mon ministère de prêtre au service du Christ, le bon berger présent au milieu de nous
Et qui veut prendre soin de chacune et de chacun.
 
Il y a quelque temps, après avoir dit bonjour à une personne âgée et échangé quelques mots avec elle, celle-ci ajoute : « Merci de m’avoir saluée ».
J’ai été touché par ces mots. Ils ont été un appel à m’interroger : « Pour quoi est-ce que je pourrais dire merci en ce moment ? A qui est-ce que je pourrais dire merci ? »
 
Et des réponses sont venues à mon esprit : « Merci pour la vie, pour la rencontre, pour le message reçu, pour le service rendu, pour l’aide apportée, merci pour le soleil et la pluie, merci pour…
Merci à nos parents, à nos mamans dont ce sera la fête dimanche prochain… merci à nos familles, à nos amis, à nos proches, aux personnes qui travaillent, qui prennent soin des autres, 
qui sauvent des vies, merci à… »
 
N’est-ce pas en effet un beau cadeau de déclarer à quelqu’un : « Merci d’exister » ?
Et ce pourrait être un bel exercice chaque soir de penser à notre journée, aux personnes rencontrées et d’exprimer notre « merci. »
 
Pour les croyants, et à plus forte raison pour les chrétiens, le mot « merci » fait partie de la prière. C’est même le fondement de toute prière.
Car avant de demander, nous sommes appelés à reconnaître que tout vient de Dieu, ce que nous avons et ce que nous sommes et à rendre grâce.
 
Dire merci pour la présence de Dieu avec nous, pour son amour, sa Parole, son pardon, sa force qu’il déploie dans notre faiblesse, la paix qu’il met dans nos cœurs, la confiance qu’il nous fait. 
Dire merci à Dieu pour la création, pour le monde, pour les gens, pour la vie qu’il nous donne en abondance, pour….
 
D’ailleurs, la manière la plus excellente que nous avons de proclamer, avec toute l’Eglise, avec toute l’humanité, notre « merci », c’est de célébrer l’eucharistie. 
Ce mot d’origine grecque signifie « rendre grâce pour ce qui est bon ».  Ainsi, à la messe, nous remercions Dieu le Père par Jésus-Christ et dans l’Esprit-Saint.
 
Etre dans une attitude de gratitude, de merci, cela rend heureux, cela permet de poser un autre regard sur la vie et nous fait grandir.
 
Alors, pour toutes les rencontres vécues et pour toutes celles qui seront encore à vivre, je vous adresse un chaleureux « merci ».
 
Et une petite histoire intitulée : "Le prix de la paix"
 
« Tu as l’air épuisé aujourd’hui, Jacques : qu’est-ce qui ne va pas ?
Eh bien, je ne suis pas rentré à la maison avant le petit jour, et juste comme je me déshabillais, 
ma femme s’est réveillée et a dit :
« Tu ne te lèves pas un peu de bonne heure, Jacques ? » Alors, pour éviter toute discussion, 
je me suis rhabillé et je suis parti au travail. »
 
Prenez bien soin de vous et des autres !  Bien cordialement.
 
Abbé Jean-Marie Nusbaume
 

Clin Dieu N°5

Depuis lundi, la phase 1 de la sortie du confinement prévue par le Conseil fédéral est entrée en vigueur.
Ainsi, plusieurs parmi vous ont repris le travail dans des conditions peut-être difficiles. Je pense à vous. Comme je pense aussi à celles et ceux
qui sont encore en attente de pouvoir reprendre leur activité et à tous les aînés et aux personnes vulnérables invités à rester encore à la maison.
 
Tous et toutes méritent leur part des applaudissements qui chaque soir à 21h résonnent en ville et dans les villages pour remercier le personnel soignant
et tous ceux et celles qui sont à notre service depuis le début de la pandémie.
Et le jeudi soir à 20h, quand les cloches sonnent et que nous allumons une bougie à notre fenêtre et que nous prions le Notre Père, ce sont tous 
ces frères et sœurs que nous confions au Seigneur dans la reconnaissance et la gratitude.
 
Depuis 7 semaines, avez-vous remarqué comment le coronavirus a eu des effets surprenants ?
 
Il y a davantage d’attention aux autres, d’entraide, de solidarité, de convivialité…
Il y a aussi moins de bruit, moins de circulation, moins de pollution, moins de stress, moins de consommation superflue.
Du coup, nous avons redécouvert une certaine qualité de vie ! Peut-être même savons-nous mieux apprécier avec gratitude la vie. Pas uniquement celle qui est à l’extérieur, mais surtout la vie intérieure, celle qui émerge quand on s’arrête, quand on fait silence.
 
Car, chacune et chacun est porteur de la vie. Et la vie nous porte. 
Quand nous sommes malmenés, meurtris, quasi-détruits par ce qui nous arrive, nous restons cependant vivants. Blessés, mais vivants !
Et la vie, cachée à l’intérieur, nous appelle, nous pousse à prendre soin de nous pour, patiemment mais sûrement, nous permettre de guérir de nos blessures.
 
Dans premier chapitre de son Evangile, Jean a écrit en parlant du Christ : « En lui était la vie… »
 
Durant ces jours, je vous propose d’aller à la rencontre de Celui qui est la vie et dont la présence est cachée au plus intime de notre vie.
 
Pour cela, je vous invite chaque jour à faire silence. Car en toute vie, le silence dit Dieu.
 
Faire un silence un quart-d’heure (cela peut être moins pour commencer ou plus bien entendu J), seul dans sa chambre ou dans la nature ou dans une église.
Faire silence pour apprendre à écouter, à rencontrer, à apprécier la vie.
Faire silence pour descendre au fond de soi-même et y rencontrer la présence de Dieu.
 
Ce sera peut-être difficile au début. 
Il y aura plein de distractions. 
Il y aura le sentiment de perdre son temps, de s’ennuyer.
Il y aura peut-être aussi la découverte de choses enfouies, oubliées, douloureuses.
 
Il s’agira alors de résister à la tentation de fuir et surtout tenir dans la durée envers et contre tout, en accueillant tous ces sentiments, 
toutes ces découvertes avec bienveillance, humilité et patience, et en les offrant au Seigneur comme une prière.
 
Alors surviendra, de manière inattendue et pas comme l’on l’avait imaginé, la rencontre avec Celui qui est plus intime à nous-même que
le plus intime de nous-même et auquel nous pourrons dire en reprenant les paroles du psaume 36 : 
« En toi est la source de la vie… par ta lumière nous voyons la lumière ».
 
Je vous assure, cela vaut la peine d’essayer. Car, cette rencontre rend plus vivant et plus heureux. Et n’est-ce pas ce dont nous avons toutes et tous besoin ?
 
Et pour terminer ce clin Dieu, voici une petite histoire intitulée « Le devoir » 
Deux garçons discutent après l’école :
Dis, pourquoi le prof a déchiré ton cahier tout à l’heure ?
C’était à cause du devoir qu’il nous a fait faire. Tu te souviens de la phrase avec le mot EDIFICE ?
Oui, et alors ? T’as écrit quoi ?
J’ai mis au nom du Père Edifice et du Saint-Esprit et il s’est fâché.
 
Prenez bien soin de vous et des autres !
 
Bien cordialement.
 
Abbé Jean-Marie Nusbaume
 

Clin Dieu N°4

 
J’imagine que, comme moi, vous suivez les informations et aussi la plupart des émissions qui concernent le coronavirus.
Ce qui me frappe, c’est que plus il y a d’intervenants, plus il y a de réponses parfois contradictoires aux questions que l’on se pose.
Par exemple, quelqu’un qui a été infecté est-il immunisé, transmet-il encore le virus ? Et qu’en est-il des enfants ? 
Et comment reprendre l’école et ouvrir les petits commerces tout en assurant la distance sociale ? 
Et quelle est l’efficacité de tel ou tel traitement ? Et doit-on craindre une 2e vague d’épidémie ? Etc…
Le monde scientifique, médical, politique, économique avance à tâtons. Et nous devons faire avec en essayant de le vivre au mieux.
 
Face à toutes ces incertitudes, je me dis que depuis 2000 ans, l’Eglise annonce et proclame cette bonne nouvelle, dont elle vit : 
 
« Le Christ est ressuscité. Il est vraiment ressuscité. »
 
Cette certitude invariable a traversé les persécutions, les guerres, les révolutions, les épidémies, les cataclysmes. 
Elle est le point d’appui sur lequel les baptisés ont toujours fondé et fondent encore leur existence.
Jésus est ressuscité. Il est le chemin, la vérité et la vie. Il est avec nous tous les jours jusqu’à la fin du monde, comme il l’a promis.
Il nous conduit à la rencontre du Père aujourd’hui, demain et pour toujours.
 
Et nous sommes appelés à en faire l’expérience aujourd’hui. Peut-être en commençant par nous interroger :
 
  • Quelle place est-ce que je donne au Christ ressuscité dans ma vie ? 
  • Quelle place est-ce que je donne chaque jour à la rencontre avec le Christ, à la lecture de l’Evangile, à la prière ?
 
Un peu… beaucoup… pas du tout ?
 
« Pour moi, vivre c’est le Christ » (Ph 1,21) « Ma vie dans la condition humaine, 
je la vis dans la foi au Fils de Dieu qui m’a aimé et qui s’est livré pour moi » (Ga 2,20)  écrivait st Paul aux premiers chrétiens.
 
Et pour nous ?
 
Dans la nuit de Pâques, lors de la célébration de la Résurrection, les baptisés sont invités à renouveler la foi de leur baptême.
Le prêtre interroge l’assemblée et chacune et chacun. Je nous invite à accueillir ces 3 questions fondamentales, à y réfléchir 
et à y répondre personnellement :
 
  • Croyez-vous en Dieu le Père tout-puissant, créateur du ciel et de la terre ?
  • Croyez-vous en Jésus Christ, son Fils unique, notre Seigneur, qui est né de la Vierge Marie, a souffert le passion, a été enseveli, est ressuscité d’entre les morts,et qui est assis à la droite du Père ?
  • Croyez-vous en l’Esprit Saint, à la sainte Eglise catholique, à la communion des saints, au pardon des péchés, à la résurrection de la chair, à la vie éternelle ?
 
Certes, ce n’est pas toujours facile de dire « je crois ». C’est pourquoi, souvent, je prie avec ces mots : 
 
« Seigneur, je crois, mais viens au secours de mon manque de foi. »
 
 
Et pour terminer, voici une petite histoire intitulée « Les causes de l’arthrite ».
 
L’ivrogne du village monta en titubant chez le curé, journal en main, et le  salua poliment. Le prêtre, ennuyé, fit comme s’il n’avait rien vu,
parce que l’homme était légèrement ivre. 
Il était venu toutefois dans un but précis. « Excusez-moi mon père, dit-il. Pouvez-vous me dire ce qui cause l’arthrite ? » 
Le prêtre ne réagit pas à cela non plus. Mais lorsque le bonhomme répéta sa question, le prêtre se tourna vers lui avec impatience et cria : 
« Boire, ça cause de l’arthrite : c’est ça qui cause l’arthrite !Jouer, ça cause l’arthrite ! Courir les femmes, ça cause l’arthrite… » 
Et alors, seulement, trop tard, il dit : « Pourquoi avez-vous demandé ça ? »
« Parce qu’on dit justement ici, dans le journal, que c’est ce dont souffre le pape ! »
 
Prenez soin de vous et des autres ! Bien cordialement.
 
Abbé Jean-Marie Nusbaume
 

Clin Dieu N°3

 
Voici déjà le 3e numéro de Clins Dieu. J’espère vous avez passé de belles fêtes pascales tout en RESTANT A LA MAISON.
 
Nous avons vécu la messe du jeudi-saint, la célébration de la Passion le vendredi-saint, la veillée pascale le samedi-saint 
et l’eucharistie du dimanche de Pâques à St-Marcel à huis clos.
Nous étions 5  dans l’église à chaque fois. Et j’avoue que cela fait bizarre.
 
Et cependant, nous étions beaucoup plus nombreux, car, par la pensée et la prière, vous étiez toutes et tous avec nous : enfants, jeunes, adultes, aînés.
Dans les bancs vides, nous imaginions vos visages… sachant qu’à la maison, vous partagiez notre prière et la prière de l’Eglise.
 
A ce propos, j’ai vu à la TV le reportage d’une messe de Pâques dans un pays d’Asie, me semble-t-il. 
Dans les bancs, à chaque place il y avait les photos des familles de la paroisse que les gens avaient envoyées au prêtre.
C’était surprenant et beau ; un magnifique signe de communion au-delà de la présence physique et une manière heureuse de vivre l’absence. 
En effet, plutôt que de voir uniquement le manque, au risque de se morfondre, on peut le remplir des visages, des sourires, des noms 
de ceux et celles qui ne sont pas là physiquement. Et cela rend heureux.
 
Quelqu’un expliquait que le temps du confinement lui a donné l’occasion d’écrire les prénoms et les noms de toute les personnes rencontrées,                                                                                                                                            
avec qui elle avait fait un bout de chemin aussi loin qu’elle s’en souvenait jusqu’à aujourd’hui. Et elle était impressionnée par le nombre de ses connaissances.
 
Alors j’ai une proposition à vous faire pour ces prochains jours. 
Prendre le temps de noter les prénoms et les noms des personnes dont nous avons partagé un bout d’existence jusqu’à maintenant…. 
et en pensant à elles, dire : « merci d’exister » et prier pour chacune le Notre Père, le Je vous salue Marie… 
                                                                                                                                         
Ce serait une belle manière de vivre ce que l’on appelle la communion des saints.
En attendant bien sûr de nous retrouver, d’ici quelques semaines, à l’église pour prier et rendre grâce tous ensemble au cœur de l’eucharistie.
 
Et voici une petite histoire intitulée  « Une commande spéciale »
 
Le propriétaire d’un magasin entendit l’un de ses employés dire à une cliente : « Non, madame, il y a des semaines que nous n’en avons pas
et il semble bien que nous n’en aurons pas de sitôt. »
Horrifié par ce qu’il entendait, il se précipita vers la cliente, au moment où elle sortait, et dit :
« Ce n’est pas vrai, madame. Bien sûr que nous allons en avoir bientôt. En fait, nous avons fait une commande il y a deux ou trois semaines. ».
Puis il amena l’employé à part et grogna : « Jamais, jamais, jamais : ne dis jamais qu’il nous manque quelque chose. 
Si nous ne l’avons pas, dis que nous en avons commandé et que c’est en route. Maintenant, dis-moi : qu’est-ce qu’elle voulait la dame ? »
« De la pluie », dit l’employé.
 
Belle semaine de Pâques. Prenez soin de vous et des autres. Bien cordialement.
 
Abbé Jean-Marie Nusbaume
 

Clin Dieu N°2

Voici le 2e numéro de « Clins Dieu » pour nous aider à vivre le mieux possible ce temps de pandémie, en particulier en cette semaine sainte.
 
L’autre jour, j’entendais un prêtre sur KTO dire à une personne qui vivait mal le confinement : « On a le droit de péter un plomb… de le dire et de demander de l’aide quand ça ne va pas… »
Et il racontait que dans une famille, on avait inventé le coin météo.
 
Le matin et le soir, chacune, chacun dit aux autres quelle est sa météo : « moi, c’est soleil », « moi, c’est orage », « moi, c’est pluie », « moi, c’est ciel bleu », « moi, c’est ciel gris ».
Les enfants et les parents avaient même dessiné sur des cartes le soleil, ou la pluie ou des nuages… et ainsi ils pouvaient présenter aux autres leur météo illustrée.
 
Ca n’a l’air de rien, mais partager sa météo, ce que l’on vit et entendre et accueillir ce que partagent les autres permet d’avoir de l’attention, de la bienveillance, de la compréhension et 
d’offrir des paroles de soutien, d’encouragement qui sont une aide précieuse. » 
Celle, celui qui vit le soleil peut ainsi porter celle ou celui qui vit la pluie… 
 
Une chanson d’Annie Cordy exprime cela. Elle s’intitule : « Ca ira mieux demain ». https://www.youtube.com/watch?v=JYZkarjfpdI
 
Et en plus, à cause de notre confiance en Dieu, nous pouvons faire de notre météo 
une prière : offrir son soleil, sa pluie, son ciel bleu ou son ciel gris et ceux des autres au Seigneur.
 
Enfin, voici une petite histoire : « Dieu et les biscuits »
La maman : « Savais-tu que Dieu était présent quand tu as volé ce biscuit dans la cuisine ?
Oui.
Et qu’il te regardait tout le temps ?
Oui.
Et qu’est-ce que tu penses qu’il te disait ?
Il disait ‘Y a personne ici à part nous deux : prends-en deux.’ »
 
Prenez soin de vous et des autres. Bien cordialement.
 
Chanoine Jean-Marie Nusbaume
 

Clin Dieu N°1

Pour continuer à garder le lien entre nous durant cette période, je me permets de vous adresser ce message que j’ai appelé « Clins Dieu ».
 
J’ai entendu à la TV KTO les conseils que donnait un moine cloîtré en communauté (spécialiste en quelque sorte du confinement, mais par choix, par vocation)
à un de ses amis (confiné par obligation avec les autres membres de sa famille). Je vous les partage, car je les ai trouvés intelligents et utiles.
 
Le confinement – surtout à plusieurs – nous confronte à tout ce que chacune et chacun porte en lui et qu’on ne voit pas habituellement :
les qualités, les forces, ce qui a de beau et de grand, la solidarité, la générosité, mais aussi ce qu’il y de difficile, de douloureux à vivre, les faiblesses,
les peurs, les défauts… L’important c’est d’accueillir tout ce que l’on découvre chez soi et chez les autres… Savoir être reconnaissant pour ce qu’il y a de beau,
savoir être bienveillant et patient pour ce qu’il y a de moche….
 
Rien n’est dû. Donc, toute demande appelle un « s’il te plaît ». Toute réponse appelle un « merci ».
 
Si on a eu des frictions, des conflits durant la journée avec quelqu’un, ne pas se coucher sans avoir demandé pardon et donner le pardon.
 
Faire un programme de chaque journée en veillant à ne pas faire une activité plus de 2 heures suivies
 
Avoir une activité manuelle quotidienne qui puisse aussi être utile aux autres (faire la cuisine, le ménage, mettre la table, ranger, aider)
 
Prévoir chaque jour des moments de silence – sans parole, sans musique – pendant lesquels chacun peut vivre quelque chose seul sans déranger les autres et sans être dérangé par les autres
 
Se connecter ou se reconnecter à la source qui nous fait vivre : DIEU. Prendre le temps de la prière – parler à Dieu de soi, des autres, de ce qui fait notre vie – lire ou relire les Evangiles, prier en famille, s’unir à la prière des autres, de toute l’Eglise, par exemple grâce à la TV KTO qui diffuse plusieurs temps de prière chaque jour
 
Je vous envoie aussi – en pièce jointe - le message du pape François prononcé vendredi dernier lors de la bénédiction exceptionnelle « urbi  et orbi » - à la ville et au monde. Je l’ai beaucoup apprécié.
 
Enfin, voici une petite histoire pour garder l’humour, intitulée « Les parents de Léo »
 
Les parents : « Comment se fait-il que Léo, qui est plus jeune que toi, ait toujours de meilleures notes que toi à l’école ? »
Le petit de 8 ans : « Parce que les parents de Léo sont intelligents. »
 
Prenez soin de vous et des autres ! Bien cordialement.
 
Abbé Jean-Marie Nusbaume
 
 
 
 

 

 

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