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Une animatrice pastorale c’est une femme ordinaire qui essaye de cheminer, à la suite du Christ.
Une animatrice pastorale peut avoir des activités très variées et variables. Personnellement, je suis au service des paroisses des Franches-Montagnes, comme catéchiste de divers degrés. Je fais également le lien entre l’Equipe pastorale et deux conseils de paroisse. Je participe à un groupe de l’ACAR (action chrétienne agricole romande). Je forme et m’occupe des servants de messe. Je visite des personnes et j’apporte la communion à domicile ; car avant de faire, une animatrice pastorale doit être. Être disponible, être à l’écoute des gens que je rencontre, mais aussi et surtout à l’écoute de celui (Dieu) qui m’appelle et qui m’envoie.
Les parcours sont variés, mais en principe il faut commencer par être bénévole en paroisse ou dans un domaine où l’église est engagée et reconnue. Un discernement se fait entre la personne et l’Equipe pastorale ou tout au moins un de ces membres. Si la personne choisie de faire un pas de plus et que l’Equipe pastorale et le vicariat y est favorable, un test et une discussion ont lieu au CCRFE (le Centre catholique de formation en Eglise). Si le résultat est positif, le ou la candidate pourra commencer son parcours de formation à la rentrée suivante. Celui-ci durera trois ans, dont deux jours par semaine à Fribourg avec un engagement encré sur le terrain.
Pour faire court ! J’ai commencé par un apprentissage d’employée de commerce avec maturité. Je suis ensuite partie apprendre l’allemand, d’abord à Winterthur, puis une année près de Stuttgart. En revenant, j’ai exercé mon métier dans le canton de Vaud durant deux ans. Ayant du mal à y trouver du sens, je me suis envolée vers l’Afrique du Sud, l’Australie, la Nouvelle-Zélande et plus tard l’Angleterre pour terminer en Zambie. L’anglais m’était donc devenu familier, mais intérieurement j’étais toujours en recherche. Je suis revenue en Suisse et j’ai travaillé comme fille au pair durant deux ans. Pendant ce temps, lors d’une discussion avec un prêtre de ma paroisse, j’ai pensé pour la première fois à l’IFM (Institut de formation aux ministères). Après une année de stage, je me suis lancée pour trois ans de formation.