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Pour la société, un diacre, c’est quelqu’un qui, par son agir et ses paroles, doit donner « l’image » et manifester la mission fondamentale de l’Eglise : être proches de toutes situations de pauvreté !
Un texte œcuménique important, dit «BEM» («Baptême, Eucharistie, Ministère», Lima 1982), donne bien la tonalité du diaconat qui doit se vivre dans toutes les Églises : «Les diacres représentent au sein de l'Église sa vocation de servante dans le monde. En menant un combat au nom du Christ parmi les innombrables nécessités de la société et des personnes, les diacres donnent l'exemple de interdépendance du culte et du service dans la vie de l'Église» (n° 31).
Outre les sacrements de baptême et du mariage dont il peut assurer la charge, cela dépend de la personnalité et du charisme de chacun. Le diaconat prendra la couleur du diacre dans la société, car le service peut se décliner dans tous les aspects de la vie : Jean-Claude Boillat est diacre dans le service des médias ; Jean-Charles Mouttet est diacre dans son activité du Rencar ; Pascal Marmy est diacre dans la responsabilité d’une Unité pastorale ; mais également auprès des personnes d’origine africaine; Philippe Charmillot est diacre responsable du Service de la pastorale des familles ; Didier Berret est aussi responsable d’une grande Unité pastorale, mais sa couleur sera donnée par l’exégèse des textes saints dont il est spécialiste. L’important n’est donc pas le faire, mais l’être !
Cela dépend dans quel diocèse on se trouve. Dans la partie francophone du diocèse de Bâle, le cursus le plus court est le master en théologie suivi d’une année de stage. Il faut cependant que le Conseil du vicariat donne son autorisation.
Il est aussi possible de suivre un autre cursus, en suivant avec succès les cours du Centre Catholique Romand de la Formation en Eglise, le CCRFE, durant trois ans. Puis, après plusieurs années de pastorale et sur la demande du vicaire épiscopal au nom de l’Evêque, il est possible de suivre les cours à l’université durant trois autres années en vue de l’obtention d’un équivalent bachelor. A cela viendra s’ajouter six modules de formation spécifiques.
Pour ma part, j’ai suivi le deuxième cursus. Auparavant, outre des séjours linguistiques, j’ai obtenu un diplôme de commerce et de spécialiste en exportation que j’ai effectué en cours d’emploi. J’ai également travaillé dans le marketing avant de débuter mon ministère en Eglise.