De nos jours, dans les régions catholiques de Suisse romande, le nom « Sainte Cécile » est le plus souvent associé, dans l’esprit du grand public, à une chorale d’église catholique et non pas à la figure de la jeune martyre romaine du 3^ème siècle.

Cécile vécut à Rome. Mariée de force, elle participa à la conversion de son mari Valérien et l’amena à respecter son vœu de virginité. Avec son mari, elle subit le martyre en 230, sous l’empereur Alexandre Sévère. Elle fut frappée trois fois au cou par une épée, sans qu’elle ne succombe. Elle survécut trois jours à son martyre. Sa fête a été fixée au 22 novembre.

Fondée en 1874 ou 1875, la date n’est pas précise, par Joseph Gürtler, ancien instituteur des Breuleux, installé à Porrentruy pour son nouveau travail d’imprimeur, la nouvelle Fédération regroupe quelques sociétés Sainte-Cécile d’Ajoie en une association des Céciliennes sur le modèle de ce qui s’est fait dans les diverses régions suisses-allemandes du diocèse de Bâle. Cette association, qui se donnera des statuts en 1881, deviendra la Fédération des Céciliennes du Jura pastoral.

La Fédération regroupe les chorales officiant à l’animation par le chant des liturgies catholiques romaines célébrées sur l’ensemble du Jura pastoral, soit actuellement 700 membres répartis dans 44 sociétés. Elle porte le souci de la rencontre et de la fraternité entre les sociétés, du choix des chants et de la qualité musicale.

Aujourd’hui, Sainte Cécile continue de vivre dans les chœurs des paroisses, les sociétés de musique, les fanfares. Elle est la patronne de la musique, des musiciens et musiciennes, mais aussi des luthiers, des fabricants d’instruments de musique, des poètes et chanteurs lyriques.

Fervente chrétienne, Cécile a consacré toute sa vie à chanter les louanges de Dieu.

Fédération des Céciliennes du Jura pastoral