Jura Pastoral

Evangile de dimanche: Que faire?

Par Philippe Matthey

Cette question nous habite si souvent au moment de nous mettre en route. Parfois elle nous dynamise et nous motive, parfois elle nous angoisse; à chaque fois elle est le signe que nous sommes des êtres d’action mais aussi que l’action n’a guère de sens sans une conviction qui l’anime. Si on se la pose c’est aussi parce nous voulons bien faire. C’est bon signe que nous cherchions le bien car c’est à cela que nous sommes orientés et destinés!

Par trois fois cette question est posée dans l’évangile de la troisième étape de notre attente: les foules, puis les publicains, puis même les soldats ont besoin d’être guidés vers ce qui est bon. Elle est adressée à Jean-Baptiste qui a posé un geste étonnant: en plongeant dans l’eau ceux qui le lui demandaient, il leur fait expérimenter le désir vital. Sous l’eau, notre besoin instinctif est de sortir la tête pour prendre de l’air. Le souffle qui remplit à nouveau nos poumons donne rythme à notre respiration. Ainsi nous sommes des vivants capables de mouvement et d’action. Mais quelle action? C’est la question du jour… Et la réponse: «soyez des vivants!» Oui, mais comment?

En partageant, en ne faisant du mal à personne et se contentant de ce qu’on a, nous dit Jean-Baptiste. Il trace là les traits d’une vie qui n’est pas fermée sur elle-même, qui prend soin du bien commun et qui sait reconnaître ce qu’elle reçoit. Car la vie se reçoit d’un autre qui en est la source, elle se donne pour le bien de tous et elle se réjouit de ce qu’elle est.

«Dieu nous offre sa compassion et par le don de sa vie il nous relève comme au matin de Pâques.»

 

Oui, c’est à la joie que nous appelle Sophonie dans l’admirable cri d’espérance qui résonne en première lecture, la joie de la présence du Seigneur en nous. La Bonne Nouvelle annoncée par Jean-Baptiste répond à l’attente du peuple de la première alliance. Elle est la joie d’une promesse tenue par Dieu qui se fait proche comme nous: «la paix de Dieu, nous dit saint Paul, dépasse tout ce que l’on peut concevoir car elle garde nos cœurs dans le Christ Jésus». La joie de l’évangile, chère au pape François, est un bien inestimable dans nos vies aimées par Dieu qui vient à nous.

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