Interview de Mgr Felix Gmür
Pour Felix Gmür, évêque de Bâle et président de la Conférence épiscopale suisse, la pandémie de coronavirus montre la vulnérabilité du monde. Selon lui, il est désormais important de se soutenir mutuellement, et cela aussi à distance.
kath.ch traduction et adaptation Carole Pirker
Que provoque chez vous la pandémie de coronavirus?
Felix Gmür : Je suis choqué par le nombre croissant de décès: la vitesse à laquelle tout cela se passe. Dans certains endroits de la Lombardie, les gens meurent pratiquement à l’aveugle. Je pense aux morts et aux personnes en deuil. Ils n’ont même pas pu se dire au revoir.
Quelle est la priorité, maintenant?
Garder nos distances, même si je trouve le terme «distanciation sociale» problématique. Nous devons garder une distance physique, et non sociale. Il s’agit maintenant de se soutenir mutuellement, d’être là pour les autres.
Comment l’Eglise peut-elle être proche à distance?
Dans la prière. Par téléphone. Par le biais des réseaux sociaux.