Jura Pastoral

Dieu, le Christ et la résurrection

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15 avril 2023

Billet pour la rubrique « Réflexion pour notre temps » du journal Le Franc-Montagnard

Le billet Philippe CHARMILLOT, Le Franc-Montagnard 15-04-2023 Le billet Philippe CHARMILLOT, Le Franc-Montagnard 15-04-2023

Le christianisme est une fantastique révolution. Dieu se fait homme en envoyant son fils rejoindre notre humanité pour y annoncer un Dieu d’amour. Un Dieu qui naît d’une femme, qui vit la vie d’un être humain, qui traverse la souffrance et la mort comme toute personne. Il faut être Dieu pour oser une telle idée !

Et voici le chemin qui nous est indiqué par Jésus : la seule façon d’aimer Dieu est de servir les êtres humains. Si je suis chrétien c’est parce que, au cœur de la foi chrétienne, est inscrite cette vérité : Dieu est amour. Croire en Dieu, c’est donc croire qu’il y a Quelqu’un au-dessus de nous qui nous pousse à aimer les personnes au lieu de les détester.


A la fin de sa vie, la mort de Jésus en croix est une folie absolue. Le Fils de Dieu vient, par cet acte, rejoindre notre humanité dans sa fragilité. Lorsque nous naissons, nous entrons dans le temps, ce qui signifie que déjà nous nous approchons de la mort.

Le Christ partage avec nous cette finitude. Il se dépouille de sa toute-puissance, et balaie ainsi toutes les fausses idées de tout puissance que nous nous faisons de Dieu. Le message de Jésus est sublime. C’est pourquoi Dieu ne peut pas le laisser disparaître dans la mort et que, finalement, il le ressuscite.

Pour nous aussi, une part de notre être demeure après la mort. La grande question n’est pas de savoir si l’éternité existe. Hors de l’espace et du temps, il y a forcément une forme d’éternité. Ce qui est compliqué, c’est de savoir si elle est vide, emplie du seul néant, ou si elle est habitée par ce Dieu infiniment aimant. Une chose semble sûre : l’amour, que nous avons donné et reçu, l’éternité en garde mémoire pour toujours. On demandait un jour à une religieuse quelle serait sa réaction si, après sa mort, elle découvrait que Dieu n’existait pas. La sœur réfléchit en court instant puis lança : « Et bien, je Lui dirais qu’Il a tort ! Mais que je L’aime quand même ».

Philippe Charmillot, Service de la pastorale des familles, Porrentruy

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