« Je vous annonce une grande joie : nous avons un pape » a-t-on entendu depuis le balcon de la basilique saint-Pierre. L’élection d’un nouveau pape est toujours une grande joie !

Que le cardinal élu soit plutôt libéral, conservateur ou modéré n’est pas chose importante, car il reçoit une nouvelle mission : il devient le pasteur de toute l’Église, le serviteur des serviteurs de Dieu - « servus servorum Dei » - et représente ainsi le Christ lavant les pieds des disciples.

On peut être déçu du choix des cardinaux - assistés par l’Esprit-Saint - mais le pape élu est donné comme cadeau à l’Église.

De fait, depuis 2000 ans, chaque pape a répondu aux besoins et aux attentes de l’humanité et de l’Église pour un temps déterminé. Un pape répond toujours aux besoins de l’Église entière et pas seulement de notre Église européenne qui se déchristianise. Nos préoccupations occidentales ne sont pas forcément celles des autres continents. Mettons en pratique l’enseignement du défunt pape François : décentralisation vers les périphéries ! Le rôle du souverain pontife - « pontifex » signifiant « constructeur de pont » - est justement de créer des liens entre Dieu et les Hommes.

Prions pour notre nouveau pape : « Seigneur, soutiens ton serviteur Léon XIV qui a été appelé à devenir le successeur de l’apôtre Pierre : qu’il confirme l’Église dans la foi et dans l’unité ! »

Abbé Antoine Dubosson