La véritable Semaine sainte a lieu en mars ou en avril avant Pâques. Elle est la cerise sur le gâteau des 40 jours de carême. Savez-vous ce qu’elle a de particulier, si ce n’est un jour férié ? Elle nous permet de suivre le fils de Dieu. Le dimanche, entrée triomphale de Jésus à Jérusalem avec cortège et acclamations. Le lavement des pieds et ce repas du jeudi soir qui sent la trahison. L’arrestation, les interrogatoires durant la nuit. La torture dans la prison puis la marche en portant la poutre transversale de la croix, la crucifixion, une agonie de trois heures et la mort ce vendredi-là.  Puis le samedi où rien ne se passe, où tous les espoirs se sont envolés, où la peur de la police du temple habitent les amis de Jésus.  Et c'est le dimanche matin en se rendant par obligation cultuelle auprès du tombeau, que des dames découvrent l'inimaginable, l'impossible, l'incompréhensible : Jésus n’est plus où on l’avait mis. Il est vivant mais autrement. La mort n’a plus le dernier mot. En suivant le Christ pendant cette Semaine sainte, nous pouvons en conclure qu’il est la vérité sur Dieu. Ses paroles, ses attitudes et ses gestes sont ceux de Dieu avec chacun de nous. Alors que faire pour que cette Semaine qui s’ouvre soit différente de toutes les autres ? Une visite ? Une carte ? Une invitation ? Une réconciliation ? Une prière dans une église ? Profitons de cette Semaine pour prendre conscience que nous ne sommes pas menacés de mort mais de résurrection.

Ph. Charmillot, Pastorale des familles, Delémont