« Le Fils de l’homme n’est pas venu pour être servi, mais pour servir. »

(Marc 10, 45)

A la suite de Jésus serviteur, l’Eglise et chaque baptisé-e est appelé-e reçoivent la mission de vivre la solidarité avec les plus démunis et l’attention à toute personne, particulièrement les plus fragiles.

Les orientations pastorales pour la mission des catholiques du Jura pastoral proposent à l’Eglise de notre région l’engagement d’Ensemble, soutenir la vie. Cela rejoint les paroles du pape François qui nous invite à aller dans les périphéries pour y rencontrer nos frères et nos sœurs en humanité.

En Eglise, la solidarité porte le nom de diaconie, c’est-à-dire de service. Elle se décline dans les attitudes de l’accueil, de l’écoute, de l’ouverture et de l’amour du prochain.

La diaconie est à la base de l’être chrétien qui s’épanouit ensuite dans toutes les dimensions de la vie en Eglise. Relisez le récit des pèlerins d’Emmaüs (Luc 24, 13-35). Jésus s’approche des disciples, il marche avec eux, il s’intéresse à leur vie. « De quoi parliez-vous en marchant ? » (verset 17). C’est l’attitude fondamentale de la diaconie, du service.

Ensuite, Jésus « leur interprète dans toute l’Ecriture, ce qui le concernait » (verset 27). C’est l’annonce de la Parole de Dieu, la catéchèse.

Arrivés au village, les disciples retiennent leur compagnon de route. A table, Jésus « prend le pain, il prononça la bénédiction et, l’ayant rompu le leur donna. » (verset 30) C’est la liturgie, qui permet de célébrer et de rendre grâce au Seigneur.

Les disciples, alors retournent à Jérusalem. Ils y retrouvent leurs compagnons. C’est la quatrième dimension de l’être chrétien : le vivre ensemble, en communauté. Ensemble, ils proclament la foi en Jésus ressuscité. « A leur tour, ils racontaient ce qui s’était passé sur la route, et comment le Seigneur s’était fait reconnaître par eux à la fraction du pain. » (verset 35).