L’onction des malades fait partie des sept sacrements (en apprendre plus sur les sacrements : https://www.jurapastoral.ch/jura-pastoral/Thematique/Sacrements/Sacrements.html). Il est le signe de la présence du Christ ressuscité à nos côtés dans les moments d’épreuve. Recevoir l’Onction des malades, c’est faire appelle à Dieu pour accueillir la force et le soutien de l’Esprit Saint pour traverser la souffrance.  

Ainsi, lors de ce sacrement, cette onction s’adresse directement au corps. Ce corps diminué par la maladie ou l’âge reprend des forces et un nouvel élan. Et dans ce prolongement de renouvellement du corps, c’est l’âme et l’esprit qui sont dynamisés. L’abbé Jean Jacques Theurillat l’a rappelé, pour Jésus, ce dernier n’est pas une prison dont il faudrait se libérer ou un animal sauvage qu’il faudrait dompter. Le corps humain représente le sanctuaire que Dieu a façonné et qu’il vient habiter par son Esprit Saint.

La prière litanique pour les personnes qui vont recevoir ce sacrement, l’apposition des mains par les prêtres qui rappelle la tendresse et l’attention de Jésus Christ envers les personnes malades, l’action de grâce sur l’huile sainte et l’onction avec cette dernière sur le front et dans les mains de chaque personne. Voilà les 4 gestes qui composent se sacrement.

Par cette onction sainte, que le Seigneur en sa grande bonté vous réconforte par la grâce de l’Esprit Saint. Ainsi, vous ayant libéré de tous péchés, qu’Il vous sauve et vous relève

L’Onction des malades est là pour renforcer la confiance et donner la force à chacun pour traverser les épreuves de la vie. En effet, comme l'a dit la présidente de la Confédération Viola Amherd : « En cette journée des malades, nos pensées vont aussi aux personnes qui ont perdu confiance. »

Comme son nom l’indique, cette Onction est réservée aux malades. Longtemps associé, au sacrement des derniers moments de vie, l’Onction des malades peut être reçue à chaque fois qu’une personne désire recevoir la force et le réconfort de Dieu pour traverser les souffrances engendrées par l’âge ou la maladie.

Dans son allocution, la présidente de la Confédération nous rappelle que « nous avons chacun un rôle à jouer dans la société et il est de notre devoir de prendre soin les uns des autres ». L’abbé Yves Prongué nous invite à mettre en pratique ce que l’apôtre saint Jacques a mis en avant dans son épitre :  

L’un de vous est malade ? Qu’il appelle les Anciens en fonction dans l’Église : ils prieront sur lui après lui avoir fait une onction d’huile au nom du Seigneur.

Cette prière inspirée par la foi sauvera le malade : le Seigneur le relèvera et, s’il a commis des péchés, il recevra le pardon.

Jacques 5, 14-15